you can't escape your timetable ▲min su kia

quand est-ce que la journée commence chez cet irresponsable hn ? il n'a pas décroché un super shooting aujourd'hui ? mah c'est sans doute la semaine prochaine. mais peu importe, la question est "qu'est-ce qu'il fabrique encore dans son lit alors qu'il est quatorze heure ?!" sa main a violemment maltraitée le réveil qui n'ose même pas se plaindre. voila comment on pourrait expliquer son sommeil prolongé. ah sérieusement ... que faire de lui hn ? il décroche un super boulot et il le néglige alors que des personnes tueraient pour être à sa place. à plat ventre sur son lit, la joue droite contre son oreiller monsieur semble faire un rêve bien intéressant. suffisamment intéressant pour louper des heures de boulot. de quoi est-ce que tu rêves jae hn ? je suis sûre qu'il s'agit d'un truc stupide, à coup sûr il s'agit d'un truc stupide. d'ailleurs, tu es en train de rire au moment où je suis en train de te décrire. ah sérieusement, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de toi ? son rêve prend fin au moment où il touche non pas un nuage mais le sol glacé de sa chambre. beam. c'est beaucoup plus efficace qu'un réveil n'est-ce pas ? il plisse légèrement les yeux, il prend son temps histoire d'encaisser le choc ; il n'a pas eu le temps de finir son rêve, aish... mais lorsqu'il se rend compte -après un certain temps de réaction- qu'il est en retard, TOUT est vachement plus différent ; il s'active comme s'il allait perdre sa vie ; douche, semblant de petit déjeuner (... on devrait dire déjeuner d'ailleurs), vêtements et boulot. il fait attention lorsqu’il monte dans sa bagnole ; surtout, ne tuer personne, il se dit avant de démarrer... et lorsque finalement il arrive à destination, qu'il est dans les couloirs de l'agence son manager l'appelle pour lui dire que la séance photo était reportée pour la fin de la semaine. et il ne sait pas s'il doit rire ou pleurer. tout ce qu'il sait c'est qu'il a l'air bien con maintenant. il se dirige vers le mur le plus proche pour se soigner de sa stupidité en se cognant volontairement la tête contre celui-ci. rien d'assez fort pour se tuer, rassurez vous, il n'est pas assez maso pour ça.

Avachie sur le bureau de ma responsable, un coude sur son beau agenda, et une main en train de jouer avec les crayons dans leur pot, je pousse un long soupire porteur de sens ; ma séance photo a été annulée, et elle cherche activement sur son ordinateur pour voir si on n'aurait pas besoin de moi quelque-part. Je me sens totalement inutile, et je lui fait comprendre en râlant, critiquant tout ce qu'elle me propose, le refusant. J'avais pas prévu de passer une après-midi de remplacement, et je n'ai aucune envie de servir de joker à un photographe qui n'a pas le modèle qu'il a choisit : on me veux, ou on ne m'a pas. Après plus d'une heure de recherche et de refus catégoriques de ma part, elle fini par lâcher l'affaire, et me tends mon dossier, en m'informant que j'ai mon après-midi de libre. Je saute de joie, et sors dans le couloir, un sourire aux lèvres, toujours dans ma tenue initiale prévue pour les photos : un leggings noir, des talons noirs vertigineux et une veste militaire sur un débardeur noir ; je devait poser pour cette veste, tout à fait mise en valeur ainsi. Je ne sais pas quoi faire de ma journée, quand soudain je vois une tête bien trop connue se frapper la tête contre le mur, et je suis immédiatement sur la défensive: « Tu va faire un trou. »

et voila qu'elle débarque, quelques centimètres de plus que d'habitude et toujours cette aisance à rouiller son humeur déjà bien amochée par cette nouvelle ; il aurait pu dormir un peu plus ! c'est horrible pour un flemmard vous savez, de se dire qu'on est en avance. il s'arrête net au moment où il entend sa voix malgré le fait qu'il se fiche absolument qu'elle le trouve idiot ou encore plus idiot qu'auparavant. il passe une main au niveau de son front et lui demande alors ;

jae hoon - depuis quand est-ce que tu te soucies de la solidité des murs hn ? prennant un air faussement étonné il lui demanda, serait-il possible qu'ils t'aient virés et que tu te remettes au domaine des bâtiments ? aaah c'est génial, enfin quelque chose de réjouissant en ce début de journée.

je vous présente tom et jerry dans une agence de mode

Je croisais les bras, enlevant ma veste, la donnant à une stagiaire pour qu'elle aille la ranger, lui demandant d'apporter mes affaires, tournant le dos à Jae Hoon. Puis je me retournais vers lui, m'approchant plus, le toisant du regard. Je pose mes mains sur son torse, pour le pousser du mur, en désignant du menton le blanc immaculé. - Je fais faire accrocher mon portrait ici, je voudrais pas que le mur soit bousillé, alors vire tes sales pattes. Coup de bluf total, je n'ai pas envie d'afficher une photo de moi ici mais c'est toujours drôle de le faire marcher. Je récupère mon sac d'habits, en remerciant la gamine, enfilant une veste de cuir couleur sable pour sortir, allumant une cigarette à l'intérieur de bâtiment bien que ce soit interdit. - Et toi, t'es là parce que tu a été viré? tu te rends compte que t'es pas fait pour poser?.. Ta copine t'a largué? t'a plus de crème antiride? Je ris doucement, me foutant totalement de lui, de bonne humeur malgré tout grâce au shooting annulé.

son idée fit sourire le jeune homme, un sourire plus amusé qu'amical car il savait que comme toutes les personnes qu'il avait tourmenté dans sa vie elle finirait par péter une câble ; juste une question de temps avant qu'elle n'explose.

jae hoon - ainsi donc, je pourrais voir ton visage tous les jours, quelle douce attention dit-il ironiquement.

ce qu'il fabriquait ici ? il n'avait pas l'intention de le dire, surtout pas à cette ... voila qu'elle dressait la liste des possibilités et finit par rire légèrement.

jae hoon - je serai toujours là, même quand ils te traineront jusqu'à la sortie de force, t'en fais pas. je sais que tu t'en inquiètes beaucoup visiblement. ah... soit dit en passant, j'ignorais qu'une personne comme toi était capable de rire, il y a du progrès ; qu'elle est la prochaine étape ?

Je levais les yeux au ciel. Dès que l'on parlait de près ou de loin du mannequinat, il m'énervait. C'est fou à quel point le voir ici me mets hors de moi, comme si il violait mon territoire, sans m'en avoir demander l'autorisation. Je ne répondis pas à sa pique vexante, bien qu'elle ne m’aie pas atteinte : son ironie restait raisonnable, il pouvait se montrer bien plus cruel et hypocrite. Je l'écoutais divaguer sur ma sortie de l'agence, et je levais de nouveau les yeux vers le plafond, attrapant mon téléphone pour appeler un taxi, mais avant de composer le numéro je lui jetais un regard noir, et lançais : - Je te laisserais pas rentrer, et jamais on me virera d'ici, c'est bien clair? Quand à mon rire, généralement j'évite de le gaspiller en présence d'esprit un peu simplet, j'ai une exception aujourd'hui, estime t'en heureux, et la prochaine étape c'est mon pied dans ton derrière si tu ne sors immédiatement. Je portais mon téléphone à l'oreille, l'oubliant et l'ignorant, espérant que ça le fasse déguerpir.

dans le but d'ignorer jae hoon, elle avait sorti son téléphone mais il n'avait pas loupé ce regard noir qui aurait certainement pu l'assassiné dans un monde parallèle. ah et sa réponse débordante de répartiiiie. croyait-elle vraiment qu'il partirait aussi facilement ? il simulait, levait les mains en l'air avec l'air de l'innocent par excellence et s'apprêtait à partir pour seulement passer derrière la jeune femme et piquer cette clope allumée. moh ? c'est la crise ? il tire une latte, inverser les rôle en poussant avec négligence la jeune femme contre le mur et posant sa main sur le mur, tout juste au dessus de son épaule, s'approchant dangereusement.

jae hoon - alors quoi ? tu comptes faire barrage ? corrompre le staff ? appeler la police, les pompiers et pourquoi pas ta mère ?

un nuage de fumée s'installa, dissimulant à peine le sourire qui s'était installé un court instant sur le visage du jeune homme

J'écoutais les sonneries quand je sentis que Jae Hoon passa dans mon dos. Un sourire victorieux s'afficha sur mon visage, mais il s'effaça rapidement, dès que je sentis la main du mannequin prendre ma cigarette, et me pousser sans aucune douceur contre le mur ou il étais plus tôt. Je raccrochais, énervée pour de bon cette fois, surtout lorsqu'il s'approcha de moi pour poser sa main près de mon épaule. Je le fixais, les yeux lançant des éclairs, avant de répliquer du tac au tac : - Te lacérer ta gueule d'ange avec les ongles me parait pas trop mal. Je songe aussi à te déboiter un bras, pour t'immobiliser quelques temps... Et si tu sortais, le temps de me laisser choisir, hn?
Je récupérais ma cigarette, la portant à mes lèvres, d'un regard sexy, provocateur, réservé aux objectifs, pour lui prouver que ce n'était qu'un petit joueur.

comprendre ce qu'il se passait dans l'esprit de détraqué de su kia, n'a jamais été dans ses intérêts et vous devez sans doute partager son esprit à présent non ? c'est un peu plus clair maintenant ? les mots que ses lèvres libèrent pourraient faire détaler les personnes les plus sensibles par excellence. mais contrairement à ces personnes, il ne pensait pas de la même façon ; il avait plus tendance à se demander si elle avait un petit-ami et si oui, comment il faisait pour survivre (si toutefois il était toujours vivant). il opta pour le sourire de l'enthousiasmé pour tout en répondant ;

jae hoon - je suis supposé prendre cette porte hn ? en pointant une des portes dans le couloir. son sourire se mit à disparaitre la seconde d'après lorsqu'il reprit sérieusement min machin, depuis quand est-ce que je t'écoutes hn ? tu fais des rêves avec une image trop améliorée de moi~~

Je ne cherche plus à savoir ce qu'il pense de moi, pour la simple et bonne raison que si je commence à essayer d'imaginer tout ce qui peut passer dans son cerveau tordu de chieur-né, je risque de me perdre. Lorsqu'il m'appela Min machin, un frisson de dégoût me parcouru et je cherchais à ma dégager en allant sur le côté. Trop de proximité avec lui me trouble, et je ne peux pas perdre la face contre lui, je préfère m'éloigner un peu. Je jette ma clope au sol, l'écrasant du bout de mes bottes, la femme de ménage passe ce soir donc personne ne verra rien. Puis je me glisse contre le corps musclé du récent mannequin, pour lui glisser à l'oreille, avant de m'éloigner vers la porte, mon sac de fringues à la main : - Je vais plutôt partir moi, maintenant que tu as trainé ici l'air est malsain. Et je pense que si quelqu'un rêve de l'autre ici, c'est toi. Et tu as juste intérêt à m'écouter, ce n'est pas un rêve, méfie-toi Jae Hoon.. Je m'amuse à embrasser sa joue en m'éloignant, joueuse, et menaçante quand il le faut.

aish, que faire maintenant ? cela devait arriver de toute façon ; elle a finit par perdre la boule à cause de trop fréquenter mon jae hoon. ou peut être que tout est naturellement venu chez elle et que ça s'est progressivement développé ? il ne cherchait pas à comprendre. son baiser froids sur la joue et cette réponse en carton lui provoquèrent uniquement ce même sourire amusé qui disparu quasi totalement pour laisser seulement un sourire tout court. il dit alors ;

jae hoon - c'est le genre de choses que tu te dis pour rassurer ton esprit détraqué ? si ça peut t'aider à mieux dormir la nuit mah... vas-y ? et sinon partir ? il presse légèrement le pas ma journée est terminée alors pourquoi ne pas passer mon temps libre à polluer ton air histoire de t'envoyer à l'hosto ?

il ne l'écoutait pas. il ne l'écouterait sans doute jamais....

Je soupirais, me retournais et le fixais pour planter mon regard noir dans le sien. Je fermais ma fermeture éclair, pour me préparer à affronter le froid, et j'écartais les paumes devant moi, face interne vers le plafond, pour montrer mon honnêteté. Je voulais juste qu'il reste dans sa vie, et qu'il me laisse mon agence, mes photographes, ma vie à moi en quelque sorte. - Écoute moi bien. Je te demande juste de dégager, je reste calme et zen, mais je risque de m'énerver si tu reste buté comme ça. Je te ferais pas de cadeaux, mais personne ici n'en te fera : c'est une cage de fauves. Et tu n'as pas intérêt à me suivre, j'ai déjà assez donner comme ça, je passais même une bonne journée avant de te voir.
Je tournais les talons, et sorti de l'agence, mon téléphone à la main. Sous le porche j’appelais un taxi, qui passa me prendre deux minutes plus tard.

jae hoon était naturellement têtu. il ne prenait pas plus le métier de mannequin au sérieux, et il faut dire qu'il avait eu de la chance et du potentiel.

jae hoon - assez donné ? tu voudrais dire que tu fais des efforts pour être supportable là ? dit-il le regard étonné il étouffa un rire en rajoutant, je me demande ce que doit donner la version "je suis le monstre bonjour"

le taxi arriva et il monta sur coup de tête après elle.

jae hoon - tu n'as jamais essayé de te détendre un peu hn ? je parie que tu ne sais même pas ce que c'est dit il en se rejetant en arrière et en tournant la tête vers elle. il sourit puis reprit d'accord d'accord, je m'en vais, de toute façon ce n'est plus amusant... mah, quoi qu'il en soit je te rends ce que tu as déposé sur ma précieuse joue

il se redressa pour se pencher vers elle, passa sa main derrière son cou pour la ramener vers elle et déposa un bref baiser légèrement vers commissures de ses lèvres pour finalement sortir.

Avant de quitter la salle, je répliquais : - La version je suis le monstre bonjour est sympathique, avec ceux qui le méritent tout simplement. Quand je montais dans le taxi, au moment ou je fermais la portière, une main se glissa, et de surprise je lâchais la poignée que je tenais dans la mienne. Jae Hoon souris, s'assit à côté de moi, sans se soucier du fait qu'il venait de rentrer dans mon taxi, qui m’emmenait chez moi, juste après m'avoir dit clairement que j'étais chiante. Totalement surprise, je ne dis rien, le laissant parler, écoutant pour une fois. Je fronçais les sourcils, après qu'il eut embrassé ma joue, ce qui fut d'ailleurs d'ailleurs.. agréable, et je demandais au taxi de m'attendre quelques minutes, car j'avais un problème urgent à régler. Moi, je ne sais pas me détendre? Je suis l'exemple même de la détente, quand je suis pas au travail, ou pas en train de cuisiner, ou pas en train de faire un lessive, ou pas en train de faire les boutiques ou.. Bref, il n'a pas le droit de me juger ainsi. Je me précipitais à sa suite, et attrapais son bras pour qu'il se retourne. - Comment ça je n'essaye pas de me détendre? Mais tu m'empêche de me détendre, en venant à l'agence, tu me menace, tu menace ma suprématie, considère donc que c'est de ta faute.Et je sais tout à fait me détendre, par exemple euh.. bah..

elle était trop drôle à parler d'elle de cette façon ; "ceux qui le méritent" si jae hoon ne se retenait pas, il éclaterait sans doute de rire parce que trop de conneries en si peu de temps. elle était sûre de vouloir faire mannequin et pas humoriste ? il serait un client régulier, promit après lui avoir rendu ce qu'elle lui avait donné, il décida de partir plutôt que de mourir dans un taxi ; courir était conseillé, mais en éternel flemmard il se contenta de marcher, raison pour laquelle elle finit par attraper son bras. hm ? qu'est-ce qu'il avait fait encore ?! jae ? menacer ? la suite restait cependant assez ... peu convaincante...

jae hoon - je te menace ? alors la grande min machin serait perturbée par le dit moins que rien jae hoon ?

il fit légèrement tourner son poignet pour attraper le bras de la jeune femme

jae hoon - bon. je t'accordes alors une journée histoire de ... décompresser ? tu sais vraiment ce que veut dire décompresser ? tu veux aller où ?

Je soupirais en l'entendant m'appeler de nouveau Min machin, et cette fois, je n'avais plus envie de rire, pour la simple et bonne raison que mon taxi venait de partir sous mes yeux. Je gémissais de désespoir, et je laissais m’attraper le poignet, avant de répliquer : - Min Su Kia, pas Min machin, Jae truc. Et pas perturbée, énervée contre une débutant chanceux. J'étais prête à faire un effort, mais lorsqu'il se moquait de moi, en me demandant si je savais ce que voulais dire décompresser, ce fut trop pour moi et je me à hurler en pleine rue : Heureusement que je sais ce que ça veut dire ! Je suis pas totalement conne non plus, tu me prends pour qui? Je veux aller nulle part, je veux juste rentrer chez moi, pour boire un chocolat chaud et lire un bon livre en essayant d'oublier le travail. Je dégageais mon bras d'un coup sec, tournant les talons, bifurquant vers la droite pour tourner dans une ruelle, m’amenant vers chez moi. Puis je senti une présence, et pensant que Jae me suivant, je me retournais pour l'envoyer bouler, sauf que je tombais nez-à-nez avec un individu baraqué, qui avait une tête peu agréable. Je reculais, et il me pris la main, m'arrachant mon sac, et un cri par la même occasion. J'avais ma vie dans ce sac.

jae hoon - un débutant chanceux ? la chance m'a conduit dans cette agence, le potentiel m'a fait rester

la jeune femme qui l'accompagnait s'est mise à hurler au beau milieu de la rue. il avait presque décidé la laissée tranquille quand elle s'est mise à parler de sa vie. ce qui le ramena dans son enfance quand sa mère a tenté de l'enfermé avec une bibliothèque et du chocolat chaud. et elle était sérieuse là ? elle se détacha de lui, il leva les yeux aux ciel mais moment de la retrouvée du regard, il ne la trouva plus. c'est à cet instant qu'il s'est mit à presser le pas. elle était en face d'un homme qui lui prit son sac. il se mit donc à courir, le voleur avait tourné histoire de se mélanger aux gens mais, habitué à busan, jae hoon prit un raccourci et le fit tomber à l'aide d'un coup de pied aux niveau de sa cheville. il récupéra le sac et rajouta que ce sac ne lui allait pas avant de lui donner un second coup au niveau de l'abdomen lorsqu'il tenta autre chose. d'un pas moins rapide, il retourna dans la ruelle où su kia était pour lui tendre son sac

jae hoon - ça va ?

Je pestais contre le voleur, et tentais de l'attraper par le bras mais il me poussa violemment contre le mur du bâtiment longeais la ruelle, et je ne pu que le regarder partir à toute vitesse, mon sac à la main. Avec mon téléphone, mon agenda, mon porte-monnaie, mes cartes de fidélité, .. Dépitée, je m'appuyais contre le mur, passant une main dans mes cheveux, choquée. C'était la première fois que l'on me piquais mon sac, et je pensais que Busan était une ville sûre.. Alors que des larmes glissaient sur mes joues silencieusement, je mordais ma lèvre : je n'en peux plus de tout ça. Comme si ma journée n'était pas assez pourrie, il fallait qu'un idiot me vole mon sac. Je vis Jae Hoon s'approcher, et de ma manche j’essuyais mes larmes. Qu'est-ce qu'il voulait encore? se moquer de moi? Mais en regardant bien, je vis qu'il tenait mon sac dans la main, et il s'approcha de moi pour me le rendre, me demandant si ça allait. Surprise, je pris mon sac, le serrant contre moi, reconnaissante, levant mes yeux vers lui : - Oui.. merci pour le sac. Je... je ne l'ai pas vu venir, et il l'a arraché. J'ai rien pu faire.

il hocha la tête en écoutant ses explications, le regard ailleurs et inquiet ; il finit par attraper la main de la jeune femme en lui disant qu'il serait sans doute temps de partir avant que ce voleur revienne avec des personnes pour lui donner main forte. un, deux, trois ; trois hommes dont le voleur de tout à l'heure, boitant encore.

voleur - aller petite, files moi ce sac et tout ce passera bien. tu es assez riche alors où est le problème hein ?

les deux hommes s'approchèrent du mannequin sa main serrant un peu plus le poignet de celle-ci, jae hoon se mit en travers le leur chemin. il lui murmura ;

jae hoon - yah, min machin, tu sais courir n'est-ce pas ? alors à partir du moment où j'aurais choppé les deux types, tu vas courir le plus vite possible, sauter dans un taxi et boire le chocolat chaud que tu voulais tant en sortant de l'agence.

un des hommes éclata de rire en ajoutant que ça ne servait à rien de monter des plans pour s'échapper et que donner le sac serait plus facile. jae tourna légèrement la tête vers la mannequin et finit par la lâcher pour la laisser partir, lui se préparant à les attaqués.

Je serrais la main de Jae Hoon avec force, légèrement tremblante en voyant revenir les types. Il devait être renseignés sur moi, car si il voulait absolument mon sac, c'est que j'avais l'équivalent de 2 000 dollars en liquide dedans, comme à mon habitude. Mauvaise habitude, je le comprend que maintenant.. J'hochais la tête ; oui, je savais courir, et oui j'ai bien compris ce que je devais faire. Mais lorsqu'il me lâcha la main, une sensation de vide et de peur m'envahis et je grognais à voix basse, avant de reculer un peu, puis de courir, fonçant vers une rue plus fréquentée avec mon sac, mais arrivée à plusieurs dizaines de mètre d'eux, je me stoppais, incapable de laisser le jeune homme blond se faire tabasser pour moi, pour mon sac. Je me retournais face à eux, attendant Jae Hoon, en me mordant la lèvre. D'un certain côté, si il se faisait frapper au visage, l'agence le virerait sûrement.. Je chassais cette idée de ma tête, l'attendant, le souffle court, et le coeur battant trop rapidement à cause du stress ressenti lorsque mon sac était devenu soudainement le centre de l'attention. Je le serrais contre moi, inquiète.

deux contre un c'est faisable ; après les avoir observés il avait noté qu'un des deux était plus lents. ouais, un contre deux c'était faisable. quand la jeune femme avait décidé de partir, un des hommes irrités s'était jeté sur jae hoon en criant ;

voleur - tsh... petit con ! tu veux jouer les héros de service alors que t'es même pas fichu de ...-

il ne termina pas sa phrase, le jeune homme le déséquilibra, il tomba à plat ventre se releva mais n'eut pas le temps d'attaquer. beam, en pleine figure. le deuxième plus prudent et plus lent sortit une arme blanche. il jeta un regard vers le bout de la ruelle où il fut surprit de voir su kia attendre. le deuxième homme se protégeait avec l'arme, le bras tendu, il ne cessait de l'agitée. jae hoon envoya un rapide coup de pied dans un de ses genoux ceux sur quoi il lâcha son arme. le jeune homme referma alors sa main autour du cou de l'homme qu'il plaqua contre un mur.

jae hoon - c'est fini maintenant ? vous allez tranquillement rentrer chez vous ou bien ?

contre toute attente, l'homme sourit ce qui frustra jae hoon un moment. la sensation du métal s'enfonçant dans sa peau se fit sentir quelques secondes après. la blessure au niveau de l'abdomen n'était pas profonde mais quand même assez importante dans la mesure où il y avait du sang. l'homme se contenta de pousser jae hoon contre le mur et partir en pressant le pas.

Je détournais les yeux en voyant l'un d'eux sortir un couteau. Je ne supporte plus la vision du sang, depuis en avoir bien trop vu, et c'est horrifiée que je tournais le dos à la scène, incapable de regarder. Oh mon dieu il vont le tuer. Je tremblais, puis en entendant des pas s'éloigner, je me retournais pour les voir. Jae était contre le mur, une main sur le ventre, et son T-shirt s'imbibait de sang. Prise d'un vertige, je fermais les yeux, inspirant un grand coup, avant de me diriger vers lui. Incapable de le regarder dans les yeux, je reportais mon attention tant bien que mal sur sa blessure. Je murmurais : - Laisse moi voir Jae, si c'est profond il va falloir recoudre.. Je soulevais son T-shirt avec délicatesse, prenant soin de ne pas le frotter sur la blessure. Prise d'un haut-le-cœur, je détournais le regard, mais je surmontais mon dégoût pour observer son abdomen, et la plaie. J'ouvrais mon sac, sortant un foulard propre pour le plaquer dessus ; la plaie était superficielle, mais consulter un médecin serait plus prudent. J'appuyais avec mon tissu sur la marque faite au couteau, avant de lever les yeux vers lui : Je pense qu'il va falloir que tu aille voir un médecin. Je suis désolée..

plus elle se rapprochait et plus il voulait partir ou être capable de dire que tout allait bien dans le meilleur des mondes (comme il avait l'habitude de le faire) cependant ce n'était visiblement pas possible vu la vitesse à laquelle le sang s'échappait. elle voulait voir l'état de la blessure. en premier temps il refusa catégoriquement en attrapant sa main pour la bloquée;

jae hoon - qu'est-ce que tu veux voir hn ? ... c'est pas la mort min machin. en plus... rajoutât-il en riant faiblement tu vas sans doute t'évanouir

il ne la regardait même plus dans les yeux. quand il s'y risqua, il vit à quel point elle s'inquiétait et céda difficilement. quand elle en conclut qu'il fallait qu'il voit un médecin il soupira puis l'attira vers elle en rajoutant ;

jae hoon - t'embêtes pas pour ça, je vais me débrouiller pour ... me débrouiller ok ?

Je gardais ma main sur son ventre, faisant un tampon de fortune. Mon écharpe en coton blanc rougissait à vue d'oeil, le sang ne partirait pas, elle était sûrement déjà bousillée. Je l'avais payée une fortune, dans un magasin de Séoul, et je l'adorais, mais le voir entrain de saigner m'horrifiais.Je le laissais parler, puis je secouais la tête, pas d'accord.Pourtant je ne relevais même pas sa pique, comme quoi j'allais m’évanouir parce qu'il n'était pas loin de la vérité. - C'est hors de question, c'est ma faute si tu saigne.. Je tentais un petit sourire - On va croire que j'ai voulut te tuer pour t'éliminer, à l'agence. J'ai une réputation à protéger. Je me glissais à ses côté, pour qu'il prenne appui sur moi, et surtout que je puisse continuer à empêcher trop de sang de s'écouler. Dans la rue, je pourrais prendre un taxi pour l'hôpital, ou pour une clinique quelconque. Je tournais légèrement la tête vers lui, pour l'observer. Il devait avoir terriblement mal, mais ses traits n'étaient pas contractés - tu va pouvoir marcher? tu veux qu'on aille à l'hôpital, ou dans une clinique? Il faut désinfecter mais je pense que tu n'auras pas de point de suture..

sa remarque à propos de l'agence le fit faiblement sourire ; elle s'était tellement énervée contre lui qu'elle serait directement inscrite sur la liste des suspects s'il venait à mourir. lorsqu'elle s'installa à côté de lui, il ne tenta pas de s'écarter (pour une fois qu'elle n'essayait pas de le tué). leur regards se croisèrent quand elle lui demanda où est-ce qu'il voulait aller, elle ne l'avait pas écouté alors qu'il prenait sur lui pour ne pas avoir l'air misérable.

jae hoon - yah... min machin, je t'ai dis que ça allait aller, je vais me débrouiller pour rentrer tu peux y aller, vraiment.

il tenta un faible sourire, repoussa légèrement la jeune femme, son front contre le sien, de sorte à ne pas couvrir de sang son visage.

jae hoon - aller, vas-y déjà...