Aujourd'hui je n'ai pas été réservé ,alors on m'a laissé sortir, je peux aller ou je veux dans un périmètre bien précis. ça ne me dérange pas plus que ça,parce que je n'ai pas vraiment de hobbies le shopping mise à part.
Je fais beaucoup de lèche vitrine parce que même si j'ai le droit à une petite somme par mois je ne vois pas l'intérêt de la dépenser .Je me trouve dans l'une des rues les plus commerçante, j'aime l'agitation, et toutes ces couleurs matirent sans que je ne sache vraiment pourquoi.On me dit que je suis mignon quand je souris comme ça, alors je ne peux être que doublement joyeux?
Je rentre dans la première boutique spécialisé dans les cosmétiques pour adolescente et me dirige vers le rayon maquillage, je ne peux pas vraiment mettre de crème hydratante et autres parce que ma peau est déjà parfaite .

Fermant la porte derrière moi, je prend la direction du centre ville. Mon propriétaire m'a explicitement dit qu'il n'avait pas besoin de moi. Néanmoins, je ne peux pas aller à l'encontre de ce pourquoi j'ai été créé. Je me suis donc occupé de la maison, la nettoyant de fond en comble. C'est en me trouvant à court de produit nettoyant et voyant son frigo vide de tout aliments que je pris la décision de faire des courses. Je fixa pendant un moment la porte du bureau de Haneul. Je devais lui demander mon chemin pour aller au centre ville ou tout de moins me connecter pour inscrire le chemin dans ma mémoire mais l'ordinateur était dans son bureau et je n'avais pas le droit d'y entrer. Je me devais aussi de prévenir Haneul mais il m'avait aussi dit de pas le dérangé. Ces contradictions agitaient mon système, cherchant une solution. Finalement, je pris le bloc note, lui écrivant que je partais faire des courses et que je reviendrais une heure, au plus tard, avant le dîner. Je laissais le message bien évidence et pris le sac de course. C'est ainsi que je me trouvais livré à moi-même. Je suivis les panneaux du regard, n'osant demander mon chemin à un humain me disant qu'ils devaient être tous comme mon propriétaire, c'est-à-dire n'aimant pas être dérangé par des mécas.

Sachant que je m'étais donné une assez grande marge de manœuvre, je décida que marcher et voir les magasins était une bonne idée. J'allais apprendre des choses. Les couleurs tapageuses et néonneuses d'une magasin attira mon regard. Je m'avança fixant les objets exposés qui intéressaient des mains féminines. Je leva mon regard sur une jeune méca et je commença une tentative de socialisation. Tendant mon doigt vers un des produits qui m'était inconnu, je lui souris. Puis lui demanda: " Qu'est-ce que c'est ? "

J'avais finis par rejoindre une boutique, je commence toujours par la même ,celle là plus en amont pour ensuite redescendre la rue et rejoindre le métro qui se trouve au croisement . Tout est méthodique, mes choix ne sont jamais dû au hasard je suis programmer pour réagir face à ce genre de problème, et la solution est toujours la même , ne surtout pas perdre de temps et ne rien faire d'illogique . Je me dirige vers l'un des rayons les plus lumineux, je l'aime bien car il y a pas mal de néons qui entour chaque présentoir , tout ça est fait pour attiré le client ,et ça marche même avec un méca comme moi. J'attrape un nouveau flacon , je ne l'ai encore jamais vu ,j'en suis sur, j'adore faire des découvertes! Je me tourne quand une voix m’interpelle, je ne comprend pas trop pourquoi il s'adresse à moi plutôt qu'à toutes ces filles plus calées sur le sujet . J'esquisse un sourire, m'inclinant poliment par réflexe, je l'ai évalué comme étant l'un des miens, je ne peux pas me tromper .
'c'est du maquillage ,pour que tes cils s’allongent. tu veux essayer? "
Naturellement je me saisi du petit tube testeur et le présente devant son visage, continuant d'étirer maladroitement un sourire . Aucun signe chez lui ne peut me dire quand je dois arrêter.

Je m'incline par mimétisme quand il le fait aussi. Je me suis rendu compte trop tard que ma curiosité avait pris le pas sur ma politesse. Je me mord la lèvre nerveusement, en scrutant son visage aux jolies traits réguliers. Interagir avec les autres m'était pour l'instant encore difficile: trop de paramètres à analyser en même temps. C'est pourtant avec une joie simple et naturelle que j'accepta sa proposition. "Oui, je veux bien. Je savais pas que ce genre de produits existaient, c'est amusant" Je souris, de mon large sourire plein de candeur, oublieux déjà de mon bref instant de malaise. J'approche mon visage du sien, le regardant, attendant qu'il use de cet objet supposément allongeur de cils.