J'enregistrais son ordre d'un hochement de tête passif. Je ne pouvais aller contre sa volonté, c'était ancré dans mon système de toujours faire ce que mon propriétaire me dit, même si ça allait à l'encontre de ma personnalité. Je m'excusa donc pas de trop le faire vu que je n'en avais plus le droit. Je reste silencieux, n'écourtant pas la pause qu'a amené ses paroles. Je me laissais faire quand il m'attira de nouveau à lui, mes mains sagement posées sur ses épaules fortes.

Je ne comprenais vraiment pas son attitude violent mais tendre à la fois. Il était toujours violent et tendre. Il était toujours contradictoire,cela ne faisait que me perturber toujours plus... J'écoutais ses paroles honnête, bien que pas forcément très obligeantes pour moi. Pianotant du bout des doigts sur ses épaules, mes iris plongeaient dans les siens, je lui répondais doucement:

"Je t'excuse. Je sais que je ne suis qu'un objet surprise qui te fut donné par quelqu'un, donc je comprend que je ne répondis pas à tes attentes mais je voudrais bien qu'à l'avenir nous nous entendions de mieux en mieux."

J’ignorais comment agir face à lui. J’étais maladroit, incapable de me montrer agréable et pourtant, j’avais l’envie qu’il soit bien, qu’il reste entre mes bras encore un peu. J’étais confus qu’il soit là de façon permanente. Je ne voulais pas qu’il soit là de façon permanente parce qu’il était programmé pour s’occuper de moi. Il ne le faisait pas par appréciation. Je voulais... J’avais besoin d’affection, pas qu’on prenne soin de moi de force.
Pourtant, mon cœur refusait de le laisser m’échapper même si j’essayais de le repousser.
Je voulais qu’il dégage avec ses intentions agréables envers moi et ses bonnes intentions programmées... Ne pouvait-on pas seulement me téléphoné pour m’inviter à diner  pour prendre des nouvelles plutôt que de m’envoyer une... Une nounoue presque téléguidée ?
J’aurais voulus qu’IL soit toujours en vie... Hyo ne pouvait pas le ramener.

Mon regard scruta le sien alors qu’il parlait et qu’un soupir s’échappait de mes lèvres. J’avais du mal à mettre de l’ordre dans mes sentiments face à lui. Il me troublait, m’attirait et je refusais de le laisser me chambouler comme je savais que ce n’était pas réciproque.
J’allais devoir lui expliquer...

« C’est pas ça... T’es une... Une personne qu’on a programmé pour prendre soin de moi, c’est pour ça que tu es à moi, maintenant. Parce que j’ai personne qui ne soit pas trop occupé pour le faire. Même si t’en avais pas envie, tu le ferais quand même, pas parce que tu sais ce qui c’est passé ou que tu m’apprécies, mais parce que t’as pas le choix. »
Mon regard se releva, quitta le sien comme je mesurais mes mots et retenais les sensations de solitude qu’ils avaient réveillé. Je marquai une pause longue d’hésitation.

« C’est triste et injuste pour toi, parce que tu sais même pas pourquoi tu dois m’aider... T'en aurais peut-être même pas envie, si tu savais ce qui c'est passé. »
Je mordis ma lèvre et fermais les yeux une seconde, j’avais voulus lui expliquer, mais j’avais encore du mal à l’accepter... Ma voix s'abaissa comme je rouvrais les yeux, le regardant sans le voir...

«Mais on peut essayer de s’entendre, oui... »

Je l'écoutais attentivement, mais je ne comprenais l'intention exacte cachée derrière tout ses mots qu'il prononçait. Je ne comprenais absolument les attentes et les sentiments humains qu'il aurait voulu que je sois doté. Je connais mon statut. Je sais ce que je suis et vouloir me donner une liberté d'action comme si j'étais un humain était quelque chose que je ne comprenais pas vraiment. Quel était la différence entre près de lui parce que je le veux ou parce que j'ai été acheté pour ça ? Il avait surement une différence affective. Différence que je ne pouvais pas encore comprendre. Parfois j'avais des émotions, je sentais tout mon système s'agiter comme si un virus malsain s'en prenait à mon circuit neuronal. Cependant ce n'était que parfois, sorte d'humain à temps partiel.

Je ne savais pas à quoi il faisait référence. Je sentais qu'il me laissait volontairement dans le flou. Un léger sourire vient sur mes lèvres quand il me dit qu'il ferait en sorte qu'on s'entende mieux. Je ne serais plus seul et délaissé. Néanmoins, voulant l'aider dans la quête étrange de mon humanisation, je répondis:

" Tu peux supprimer les trois règles fondamentales de mon système. Cependant, cette option est une mauvaise proposition. Vous irez à l'encontre des règles de la robotique fait pour protéger l'espèce humaine. C'est un acte illégal et répressible de sanctions pénales."

Au fur et à mesure de ma prise de parole, ma voix est devenu de plus en plus robotique et vide de toutes émotions. Mon corps s'est raidi, immobile et mon regard éteint de toute vie, mon programme s'étant mis en mode automatique.

Je l’avais gardé contre moi comme je m’étais exprimer un peu lâchement. J’avais eu envie de lui dire ce qui c’était passé et pourquoi maintenant il était là, dans ma vie malgré tout.
Je restai silencieux un moment, alors qu’un sourire fragile se traça sur ses lèvres. Il souriait toujours de son bonheur factice.
Je crus sentir mes lèvres s’étirer aussi, mais ce ne fut qu’une illusion brève.
Mon regard se posa sur lui comme il parlait. Mes doigts relâchèrent son corps et je reculais dans un pénible soupire.
Il perdait ce qui m’avait poussé à le tirer à moi.
Il avait reprit son rôle de robot, sa voix perdit ses accents agréables...
Je ne répondis pas sur le coup, agacé par ses façons d’être et de ne pas être à la fois...
J’avais passé à deux cheveux de me confier à lui...

« C’est pas une question de règles... Laisse tomber, Hyo. »
Je me reculais pour de bon récupérant ma tasse de thé avant d’en prendre une gorgée pour éviter de lui faire face et de lui montrer que je ne réalisais que d’avantage à quel point j’étais seul, désormais. Maintenant et pour de bon...

Mon mode automatique prit fin aussi vite qu’il était apparu, une fois la menace sur les trois règles disparu. Je chancelais, la transition brutale étant difficile pour mon système interne. Je me rattrapais à la dernière seconde m’accrochant au comptoir. Je mis quelques secondes avant de récupérer le contrôle total, fixant le comptoir auquel je me tenais toujours. Je finis par froncer les sourcils, affichant une moue boudeuse, mes tensions électriques rendu tendus par ce logiciel de censure agressif.

Lâchant le comptoir, j’eu le réflexe de vouloir m’excuser du désagrément mais mon mouvement d’inclinaison fut aussitôt interrompu. Je n’avais plus le droit de le faire… J’ouvris et ferma la bouche sans succès. Je la laissai alors close, ne sachant pas quoi faire et surtout quoi dire. Je joins gentiment mes mains devant moi, tel un écolier. Je ne savais absolument pas quelle attitude adopté. L’humilité face aux choses que je ne comprenais étant mon réflexe premier, je me retrouvais dans une situation désagréable. Finalement, je trouvai solution. M’avançant vers Haneul, je me posais à ses côtés lui parlant avec douceur essayant de mettre fin à la distance.

« Tu viens de me dire de laisser tomber mais ça va l’encontre de l’entente que l’on veut créer. Tu retombes dans le silence mais je veux t’entendre parler… Dis-moi au moins si mon thé est bon, tu m’as dit que tu me dirais quel goût il a. »

Je le vis chanceler et me retiens de lui porter secours. J’hésitais, j’ignorais désormais qu’elle attitude adopter avec lui... J’étais dans une espèce de lieux flou entre consoler un ami et laissé un robot se débrouiller seul. Mon regard resta sur lui, tout de même, l’observant juste au cas où quelque chose de grave se produirait...
Je le fis entre ouvrir les lèvres pour s’excuser et se retenir de le faire. Je le fis confus sans savoir quoi faire ni comment réagir. On se retrouvait dans le même bateau, dans le même moment de confusion. Je retiens un sourire amusé devant notre incompétence émotive commune...

Je n’avais aucune idée quoi faire. Je lui souris compréhensif de sa tentative de s’excuser et de se retenir de le faire à la fois... Il vient pourtant se poser à côté de moi et remis cette histoire de thé sur le tapis. Ma main trouva la sienne comme je soupirais en cherchant les mots pour lui expliquer le goût...

Mon regard se porta dans le sien comme je savais que de m’entendre au moins lui parler de cette façon le rassurerait quelque peu...

« C’est... Roti comme goût... Les feuilles le sont et on goûte beaucoup les feuilles parce que celui que je te fais acheter est organique... Ça goûte ce que les champs de thé sentent, tu sais... C’est léger et c’est aussi bon froid que chaud... »

Je marquais une pause, hésitant à savoir si c’était suffisant ou pas. Ma main trouva la sienne comme je jouais avec son indexe, un peu incertain comme mes lèvres bougeaient un peu, comme je voulais parler, mais hésitais... J’ignorais la vision des gens

« Mon ancien... Mon ancien petit copain aimait aller au festival du thé de Jeollanam-do. »
Je serrai un peu sa main comme j’osais pour la première fois parler de lui avant de la relâcher sur ma cuisse.

« ... On ira ensemble si tu veux... »

Mes doigts se refermèrent sur les siens, rassuré de le voir à nouveau me donner son attention. J'attendais son explication, ayant une certaine hâte de comprendre par les mots ce qui m'échapper par les sens. Je fixais intensément ses prunelles expressives voulant comprendre toutes les nuances qui peuvent se cacher derrière ses paroles. Je m'humectais les lèvres, comme si j'essayais de capter le goût qu'il me décrivait bien que je me savais incapable de sentir.

Je voulus un bref instant exprimer ma gratitude à haute voix mais voyant une hésitation assez marquée je préféra me taire et attendre. Ses légères caresses nerveuses sur mes doigts me semblaient être des signes visibles de sa nervosité. J'affichais un air étonné, surpris que j'ai une similitude avec un humain de la connaissance de Haneul à cause du thé. Je mis son trouble sur le compte du fait que j'avais un centre d'intérêt habituellement réservé aux humains. Ma main se retrouve vide sa présence sans que je comprenne pourquoi. Je ne voulais pas qu'il me rejette et surtout qu'il retombe dans cette solitude qui l'attriste tant. Je reviens prendre sa main, la faisant prisonnière entre les miennes avec chaleur. Un délicat sourire vient naître sur mes lèvres, alors que je me rapprochais légèrement de lui, d'un mouvement marqué par l'enthousiasme que je ressentais.

"Oui, je veux qu'on y aille et tu me décriras tout les thés là-bas !"

Je n'étais pas retourner sur les lieux de ce genre de festivals depuis que Jin-Ho avait insister pour nous y emmener. Ça me semblait tellement lointain maintenant... Ce genre de souvenirs, je m'étais efforcé d'enfermer loin de la surface de mon esprit. Je ne voulais pas l'attendre, non... C'était trop tard, de toute façon...
Son entousiasme me fit pourtant chaud au coeur.

« Peut-être pas tous, quand même, ça fait beaucoup... Tu vas m'envoyer aux toilettes tout les trente minutes... »
Un fin, délicat et fragile sourire se traça sur mes lèvres, comme mes doigts resserraient doucement les siens sans quitter son regard du mien. Il c'était rapproché et je n'avais pas reculé, pour une fois...

Mon sourire s'agrandit laissant échapper un léger rire à sa remarque. Mes mains serraient chaleureusement les siennes, les bougeant légèrement dans un mouvement de balance tendrement enfantin. J'étais plein d'un enthousiasme joyeux et insouciant, content pour le thé, content de le voir me sourire.

" Je te ferais boire qu'une gorgée de chaque, tu iras moins au toilette et on passera plus de temps ensemble"

Je me rapproche encore un peu, venant déposer un baiser tendre sur sa joue poussé par l'affection que j'ai pour lui. Puis je soufflais d'un ton de reconnaissance.

"merci"

Il m'attendrissait. Dès qu'il ouvrait la bouche, il serrait mon coeur encore d'avantage dans ce sentiment agréable et tellement frustrant en même temps. Ce petit imbécile de robot me faisait sourire et en même temps, m'agaçait parce que je me sentais bien autours de lui...
Mes doigts qui quittèrent pas les siens malgré ces gestes d'enfants et le sourire sur mes joues s'effaça comme il posait ses lèvres sur ma joue, titillant ma résistance encore d'avantage...

« Me remercie pas pour si peu... Si ça te fais plaisir, c'est tant mieux... Ça rattrapera mon attitude d'avant envers toi. »

Je souris un peu et vient poser mon front contre le sien dans un geste d'une tendresse inhabituelle pour moi...

Je tripatouillais gentiment ses mains fortes, mon sourire s'adoucit encore plus devant ses mots qui s'apparentaient un peu à des excuses douces pour moi. Je commençais à comprendre doucement sa tendresse un peu brute. Mon humain a juste du mal à laisser parler ses sentiments. Il les bloque toujours comme si c'était mauvais pour lui alors qu'en même temps, il espère qu'un jour j'aurai, moi aussi, ses sentiments. Toujours contradictoire, Haneul. Ainsi, je le regardais surpris quand dans un geste doux, il posa son front contre le mien. Mon regard cherchait le sien, troublé que ce soit lui qui s'avance. Je me mordis la lèvre inférieure, soufflant tout bas, ne sachant pas trop quoi dire.

" ça me fait plaisir ..."

Mon regard resta fixer sur ses lèvres douces comme il les mordait, attirant mon attention encore d'avantage. Mes doigts se reserrent encore un peu contre les siens comme je m'imposais une retenue certaine. Je n'osais pas, je ne pouvais pas me permettre la folie de poser ma bouche contre la sienne de cette façon... Pourtant mes lippes effleurèrent les siennes malgré mes barrières mentales...

« Si... Si jamais tu as envie de faire quelque chose, tu me le dis, d'accord ? »

Les caresses continuent sur mes doigts et mes mains commençaient à porter leur fruit en moi, déclenchant le système endormi sous ma peau. Je sentais son souffle hésitant se poser sur mes lèvres tendres, me réchauffant doucement. Désormais, j'avais envie de découvrir la saveur de Haneul en plus de ses pensées confuses. Les mouvements de mes doigts perdaient leur caractère enfantins pour se faire plus lascifs. Désormais, je comprenais le sous-entendu de l'envie. Il n'y a pas que l'envie de thé dans la vie. Ma bouche vierge se rapprochait encore un peu de la sienne, dans une pression si légère qu'elle était presque imperceptible.

" j'ai envie "

je ne rajouta rien de plus rien de moins, attendant son bon vouloir.

Ses lèvres se posèrent sur ma bouche comme je tentais de me retenir de le faire. Un peu surpris, je ne le repoussais pas. Je le laissais profiter un peu de moi dans sa caresse trop légère qui ne faisait que me tenter d’avantage. Mes doigts trouvèrent le chemin de son cou, traçant la chute délicate sans relâcher sa main de mes autres digitales.
Ces mots coupèrent ma respiration une seconde. J’ai envie.

« Tu as envie ... de quoi? »
Comme je posais la question, mes lippes capturèrent les siennes pour un baiser tendre. Profitant des frissons longs qui passèrent sur mon dos comme de sa présence rapprocher...

Ma phrase laissée en suspension, invitant une question un rien rhétorique de sa part. De quoi ? de lui , évidemment. J'aimais le thé mais pas au point de l'embrasser. Et la caresse d'une feuille de thé n'aura jamais l'effet électrisant de sa main parcourant mon cou avec douceur. J'attendais, fébrile, qu'il vienne à moi ne voulant rien lui imposer. Et il vint. Sa bouche vient épouser la mienne avec tendresse, dans une pression chaude et rassurante. Ma main vient se poser sur son torse, tirant un peu sur son t-shirt en faisant encore un pas pour détruire la distance. Tandis que mes doigts étaient enlacés au sien, lié avec la chaleur d'un premier émoi.

Je répondais avec douceur à son baiser, appuyant un peu franchement mes lippes avec un empressement légèrement maladroit. Je sentais une agitation fébrile en moi, une envie de plus mais un peu anxieux de ce plus si Haneul n'en veut pas. Alors tout doucement, je viens chuchoter la réponse à sa question, un peu gauche et timide.

" T- hn... Toi. "

Ses doigts sont fébrile contre mon haut et me tire des envies de d’avantage. J’ignore comment on est arrivé là. Petit à petit, il c’est rapproché et voila qu’il me tirait à lui, mes lèvres épousant les siennes avec une impatience réciproque. J’aimais sentir son envie pour moi sans avoir conscience que je l’avais déclencher...
Il me tira à lui par le haut et comme il chuchotait sa réponse contre ma bouche, je sentais mon bassin se presser contre le sien. Avais-je le droit ? Avais-je le droit de me laisser aller contre lui ?

Une légère panique me prit comme ma respiration s'alourdit légèrement, coincé dans mes besoins de le sentir un peu contre moi...

« V-Vraiment...? »
Mes dents pourtant, viennent tirer sur sa lèvre inférieure, doucement, comme si j’avais besoin de le convaincre... Ou de me convaincre que j’y avais droit désormais, après tout ce temps...

Je sentis clairement son souffle changer une fois que j'ai osé mentionné vers qui était dirigé mes envies. Sa petite question me laissa un rien incertain. Je me demandais pourquoi il avait besoin d'une vérification alors qu'il savait très bien que je ne mentais pas. Peut-être est-ce encore quelque chose de typique humain de vouloir valider des faits des apparents. Quoiqu'il en soit, sa question n'était pas motiver par le fait qu'il était pas content que je veuille de lui. Sa morsure tendre sur ma lèvre accueillante disant tout le contraire.

Ma main remonta encore un peu, se posant au niveau de son coeur pour sentir les pulsations cardiaques. Et une fois ma lèvre libérée, je viens hocher tout doucement la tête, susurrant contre lui.

" Oui, vraiment. "

Et je reviens prendre ses lèvres pour un autre baiser chaud, posant ma main sur son épaule pour coller mon corps contre le sien renforçant la pression de son bassin. Alors que mon autre main restait toujours chastement entremêlée à la sienne.

J'ignorais si c'était sa première fois, j'imaginais que oui comme ma soeur m'avait offert un meca tout neuf. J'ignorais aussi si je lui devais le même respect qu'à un humain de chaire et sang, mais j'imaginais que oui comme je ne me sentais pas capable d'en faire autrement. J'avais envie de le voir rougir et de le sentir se réchauffer sous moi... Ma respiration se fit plus lourde comme il touchait mes lèvres de nouveau et que je perdais mes dernières résistances...
Ma main glissa contre son dos, au creux de ses reins, remontant doucement son haut, caressant sa peau tiède, comme j'hésitais, l'appuyant contre le comptoir de la cuisine.

«  Tu seras pas bien ici... vient. »
Mes doigts qui le tenait toujours l'entrainèrent vers la chambre, le faisant reculer contre le lit alors que mes lèvres reprenait les siennes sans violence et pleine d'envie retenue depuis trop longtemps...
Mes doigts remontèrent sous son haut, caressant son ventre plat et ses muscles finement dessinés comme je soupirais contre son cou sans jamais relâcher sa main...

Je me cambrais sous sa main, qui réchauffait toujours plus ma peau. Je le laissais mener la danse ne rechignant pas quand il me poussa contre le comptoir. Néanmoins, je ne pus m'empécher de ressentir une certaine accélération en moi quand finalement il choisit de prendre soin de moi dans sa chambre. Il me donnait l'impression que je n'étais pas un simple objet sexuel. Mes doigts serraient un peu plus les siens, le rouge grimpant à mes joues. Je m'abandonnais dans ses draps, des frissons électriques me parcourant le corps. Je remuais un peu pour l'inviter plus contre moi, ma main libre se faisant douce dans ses cheveux, traçant de fine arabesque le long de sa nuque pour finir par se glisser sous son haut. Je suivais le parcours le plus simple pour découvrir au mieux son corps musclé, que je trouvais à cet instant vraiment désirable. Je me mordis la lèvre à cette pensée, mon corps un peu chahuté par toutes ses nouvelles sensations. Timidement, je remontais un peu son haut avant de finalement demander:

"H-hn... Haneul, je peux te ... mettre nu ? "

Sa façon de me regarder, ses rougeur, sa pudeur et sa perte de contrôle innocente me chamboulaient doucement. Son corps trouvait le mien quand le mien le cherchait. Je perdais ma retenue au fur et à mesure que je sentais ses doigts parcourir ma nuque, danser sur ma peau... Il avait ce mélange en lui, une timide et pourtant criante envie de moi... Aussi présente que la mienne... Je sentis ses doigts sur mon corps, comme les miens parcouraient ses hanches, remontant sur ses côtes pour redescendre trouver les hanches aussitôt quitter. Mes lèvres remontaient jusque sous son oreille pour mieux redescendre la courbe gracile de son cou... Sa voix m’arrêta doucement, ranimant ma nervosité délicate et timide alors qu’il m’interpelait timidement...

Je frémis à ses mots doux et tendre, à ses envies qui le torturaient...
J’hochai doucement la tête et séparais mon torse du sien pour lui facilité la tâche alors que j'attrapais ses doigts, les glissant sous mon haut, contre mon torse, a bouche trouva la sienne, tendre...

«« Tu peux. Tu peux te laisser aller, Hyo... »
Mon regard s’encra dans le sien. Je voulais qu’il se sente un peu plus libre, qu’il n’aie pas à réfléchir aux limites à s’imposer... Je voulais... Qu’il soit bien. En sécurité et confortable, entre mes bras...